Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Notre histoire

Je m’appelle Simon et je suis nĂ© en 1983. Cela fait de moi un enfant du Club DorothĂ©e, de la sociĂ©tĂ© de consommation, de la gauche au pouvoir, de Tchernobyl, de la chute du mur de Berlin, de la première victoire de la France en coupe du monde de football, du passage Ă  l’euro, des boys and girls band et de la tĂ©lĂ© rĂ©alitĂ©. 

Je suis né à Caen dans le Calvados, et même s’il ne s’agit pas d’une grande ville, je me considère plutôt comme un citadin. Pendant très longtemps je me suis davantage intéressé à la politique, aux faits sociaux, à la culture et à la santé qu’au monde agricole. 

Portrait de Simon De Sevin, vigneron viticulteur en biodynamie

En 2018 je décide de mettre un terme à ma courte carrière d’infirmier pour me lancer dans l’aventure viti-vinicole. J’ai dû me remettre beaucoup en question tant je me suis rendu compte de l’étendue de mon ignorance et c’est ce qui m’a séduit. J’aime apprendre. 

Mon parcours est ponctué de réorientations diverses : j’ai commencé par être moniteur de voile puis technicien et régisseur lumière et son pour le spectacle avant de faire ma formation d’infirmier. Entre temps j’ai aussi été secouriste puis directeur bénévole d’une Croix Rouge, convoyeur de voiture, cariste en plus de quelques petits boulots intérimaires en tout genre. 

Portrait de Claire-Marie vigneronne viticultrice Ă  Paziols

Aujourd’hui, en plus de mon activité de vigneron, je suis également pompier volontaire et formateur en secourisme. Pour y arriver, ma compagne m’aide beaucoup à la vigne. Elle est équithérapeute, après avoir été infirmière elle aussi. Nous avons un enfant et un grand chien peureux.

C’est avec mon père que j’ai eu l’idée de créer un domaine viticole. 

Depuis quelques années, il travaillait une cinquantaine d’ares avec un ami à lui que je considère comme mon oncle. Tous deux avaient une autre activité professionnelle ; j’aime dire qu’ils “jardinaient dans leurs vignes”. Ce sont eux qui m’ont mis le pied à l’étrier concernant la culture de la vigne.

Le raisin Ă©tait mis en cave coopĂ©rative et en 2016 ont eu lieu les premiers essais de vinification. Pas glorieuse, cette première cuvĂ©e s’appela “entre deux forts”. Un nom faisant rĂ©fĂ©rence aux châteaux cathares d’Aguilar et de Peyrepertuse entre lesquels nos vignes sont implantĂ©es ; mais qui devait Ă©galement rappeler leur amitiĂ© et peut-ĂŞtre aussi leur lĂ©ger embonpoint naissant…

Portrait du père du vigneron viticulteur

Mon père

Portrait de l'oncle du vigneron viticulteur

Mon oncle

A partir de 2017 je participe aux activités vitivinicole.

Nous avançons de manière empirique, sous l’Ĺ“il curieux des habitants du village.

C’est en septembre 2018 que je m’installe à Paziols et qu’on me présente Sébastien (De Mena), Jessica et Laurent (la Recerca / Salem), Xavier (Poc a Poc), et Erika et Benoit (les Gragnottes). Tous m’ont accueilli à bras ouverts (et à cave ouverte aussi), m’ont abreuvé de conseils chaque fois que j’en ai eu le besoin. Ils m’ont aussi beaucoup abreuvé de vin nature ce qui alimenta ma réflexion éco-oenologique et nous fit passer quelques bonnes soirées. 

Du coup je prĂ©fère parler de “confrères” plutĂ´t que de “concurrents”. 

Les millĂ©simes se suivent et se ressemblent. Mais ils s’affinent et après un an de vinification, d’Ă©levage en barrique et en bouteille, la vendange 2018 nous donne enfin satisfaction. Dès lors, on ne reculera plus.

Ex Materia est né de l’envie de créer une entité honnête, de manière simple, dans lequel je puisse me retrouver et infuser mes valeurs.

Ex Materia veut dire “à  partir de l’existant”. Parce que c’est comme ça  que je fonctionne : je pars de ce qui existe et j’essaie d’en tirer le meilleur.

Cela correspond aussi à une certaine idée que je me fais de la vie (que j’ai piquée à Lavoisier) :

“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.”

L’existant c’est aussi les gens qui m’entourent et qui me soutiennent (et ils sont nombreux!), ainsi que ceux qui sont partis mais que je n’oublie pas. Car tous, Ă  leur manière, m’influencent pour que je donne le meilleur de moi-mĂŞme

Le vigneron et son chien pendant la taille de la vigne

en découvrir plus dans notre journal